Qu’est-ce qui vous a inspiré pour créer le design de la table Ólia ?
Plus qu’une inspiration, il a travaillé avec des prémisses très bien définies avant son idéation, comme sa fonction et l’environnement dans lequel il devrait cohabiter.
Que veut transmettre le design de la table Ólia ?
C’était comme lancer un défi à un meuble, je voulais qu’il puisse transmettre des sensations comme s’il s’agissait d’un objet bijou, de par la forme et les matériaux utilisés dans son élaboration.
Dans quelle mesure votre personnalité influence-t-elle le travail ?
J’essaie de faire en sorte que mes créations ne soient pas influencées par ma personnalité, car chaque conception est différente et fonctionne avec des données et des prémisses très différentes les unes des autres, chaque conception a donc ses propres clés lorsque l’on travaille dessus.
Quel est le meilleur et le pire du métier de designer ?
Le designer a la possibilité d’améliorer et de créer des objets qui facilitent la vie des gens, et c’est quelque chose de très satisfaisant, tout comme pouvoir transmettre des émotions et des sensations satisfaisantes avec vos créations permet de résoudre des problèmes de toutes sortes : mobilité, communication, planification. etc.
Le pire, en tant que designer, c’est que l’on se rend compte qu’il y a beaucoup de choses à améliorer, mais peu d’entreprises sont prêtes à les changer.
Si vous regardez en arrière, en quoi le Vicente Gallega d’aujourd’hui est-il différent du jeune designer de ses débuts ?
En général, je n’ai pas tendance à regarder en arrière, bien au contraire, j’aurai sûrement changé dans certaines choses, on pourrait dire celui du cliché de l’expérience. Mais il y a quelque chose que je peux confirmer et qui n’a subi aucun changement, c’est l’enthousiasme avec lequel j’aborde chacun des nouveaux projets qui arrivent au studio.
Quel est le plus grand défi que vous ayez rencontré tout au long de votre carrière ?
A beaucoup, de façon continue depuis que j’ai découvert ce métier, à 15 ans. Chaque nouveau projet est un défi, même s’il est apparemment simple, il reste complexe à l’intérieur, c’est pourquoi il est si important de planifier et de suivre les processus de conception. N’oublions pas que le grand défi est d’entrer en contact avec les personnes qui utilisent nos créations, quel que soit le pays.
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes créateurs qui débutent leur carrière ?
Avant tout, ils doivent être honnêtes avec les matériaux et les objets qu’ils vont concevoir, et ils doivent toujours se concentrer sur les personnes qui vont les utiliser, pour résoudre un besoin fonctionnel ou esthétique.
Un design pour lequel vous appréciez particulièrement ?
Il n’est pas facile de nommer des designs spécifiques, car tous les travaux sont réalisés avec le plus grand soin, chacun avec sa propre personnalité et selon ses caractéristiques et typologie d’utilisation.
Depuis mon premier travail en 1982 avec le lit Mlo, Ondas… Depuis, il y a eu de nombreux travaux dont je garde de très bons souvenirs, et bien sûr les créations les plus récentes comme le fauteuil Tamo, Nies ou la table Ólia, de dont je suis particulièrement satisfait.
Que doit avoir un design pour vous captiver ?
C’est honnête et capable de transmettre des émotions.
Si vous deviez choisir 5 modèles sur notre site… Lesquels choisiriez-vous ?
On pourrait en dire beaucoup, mais je m’en tiendrai à la table Ólia, au fauteuil Tamo, à la chaise Níes, à la table Domo et à la collection Tempo.